Pour la p’tite histoire…
L’origine de la Damassine se perd à travers les âges, mais la légende prétend que ce sont des chevaliers qui ont ramené ce butin dans leurs sacoches, de retour des croisades. Ou encore ce curé de Charmoille, parti en voyage en Palestine en 1145.Ce qui est sûr, c’est que le nom de Damassine a été donné à cette eau-de-vie en référence à la capitale syrienne, Damas. Les terres calcaires et le climat de la région d’Ajoie permettent à ce fruit d’exprimer, ici mieux qu’ailleurs, la quintessence de ses arômes. (source : www.J3l.ch)
Voilà pour l’histoire officielle du fruit. Maintenant, place à la mienne en quelques mots. A l’image d’Obélix, je suis tombé dedans quand j’étais petit. Mes étés d’enfance pendant la période de récolte, je les passais à genoux sous les arbres avec mes parents et mes deux frangines afin de ramasser, à la main, les précieuses et délicates Damassines. Tout comme les mirabelles, les Damassines se ramassent et ne se cueillent pas.
Le p’tit (grand) plus…
Lors des récoltes de mon enfance, nous avions toujours deux bidons : un pour le tonneau et l’autre pour le compost.
Nous demandions sans cesse à notre papa : «Celle-là, elle est bonne ? Et celle-ci ?» D’un air sûr mais légèrement agacé, il nous répondait : «Si tu as envie de la manger, on la distille, autrement tant pis ! Y’en a encore assez au-dessus de nos têtes qui sont prêtes à tomber ».
A ce moment-là, j’étais loin de m’imaginer que tout cela deviendrait une passion, puis mon métier. D’ailleurs, mes parents non plus à cette époque…
Ma méthode de travail aujourd’hui est exactement la même. Chaque Damassine passe donc entre nos doigts.
Ma passion et mon amour pour les bonnes choses me poussent à toujours viser la qualité et non pas la quantité.
fallste –
A tomber au dos !